.: ABC du Vin :.
Appellations et Crus classés
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Château De Myrat

Catégorie de l'appellation
Classement Cru Classé du Sauternais
Date du classement 18/04/1855 2ème Cru Classé de Sauternes
Carte
Caractéristiques géographiques
Pays France
Région Bordelais
Sous-région Sauternais
Commune(s)
  • Barsac.

Sol Argile, calcaire
Superficie (ha) 22
Climat Océanique
Couleurs et cépages
Couleur(s) Blanc
Encépagement Sémillon, Sauvignon, Muscadelle
Production (hl)
Dégustation
Type de vin
Température de service
Garde potentielle
Autres informations
Appellation(s) rattachée(s) Barsac
Appellation(s) de repli(s)
Site internet Site de la propriété ou du propriétaire
Caractéristiques
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Présentation :
Propriété de 30 hectares située sur le plateau du Haut-Barsac au sud-ouest de la commune à proximité du château Caillou et du château climens.
Le vignoble de 22 hectares (88 % Sémillon, 8 % Sauvignon, 4 % Muscadelle) est installé sur un sol argilo-calcaire sur socle calcaire.
Le nom du domaine vient de la famille fondatrice de Myrat ou du Mirat.

Histoire :
La naissance de ce domaine remonte au minimum au 17ème siècle. La famille du Mirat était une famille de juristes membres du Parlement de Bordeaux dès la première moitié du 17ème siècle (1631).
Vers 1640, Paul Bernard du Mirat, conseiller à la sénéchaussée de Guyenne crée un domaine à Cantegrit. Il devient ainsi le seigneur de Cantegrit.
On retrouve ensuite Jean Louis du Myrat, sieur de Cantegrit et époux depuis le 4 novembre 1692 de Catherine de Saint-Cricq. C'est probablement lui qui fait édifier vers 1730, la chartreuse actuelle sur les ruines d'une ancienne bâtisse. Le château est construit autour d’un pavillon central à étages en pierre de taille d’où partent deux ailes avec retours sur le jardin.
La seigneurie est ensuite la possession de son fils Pierre Luc du Myrat ( ?-?), conseiller au Parlement de Bordeaux à compter de 1722, qui a épousé le 2 septembre 1727 Marie Françoise de Barret.
Le propriétaire suivant de la maison noble du Myrat est Jean Baptiste Joseph du Myrat (1729-1794), écuyer et chevalier de l'ordre de Saint Louis, époux de Marie Leforestier (née à Saint-Domingue).
Celui-ci va connaître un funeste sort lors de la Révolution française.
Le 9 juillet 1794, il est guillotiné à Bordeaux. Ses deux fils, Jean du Myrat (1758-1794), militaire et François Joseph du Myrat (1764-1794) connurent le même sort le lendemain.
On peut supposer que le château de Myrat fut dans le même temps saisie comme Bien national et vendu aux enchères quelques temps plus tard mais il est également possible qu'il reste propriété de la famille du Myrat par la dernière fille de Jean Baptiste Joseph du Myrat, Camille Élisabeth du Myrat qui a épousé le 07 juillet 1777 à Barsac Jean François de Ségur (1753-1819), sieur de Montaigne et baron de Blaisignac.
Le domaine est recensé dès 1832 par Jullien et en 1845, le propriétaire du château Myrat est Monsieur Perrot selon William Franck.
En 1854, le domaine est divisé en deux. Le château Cantegril est détaché de la propriété et le propriétaire est la famille de Ségur-Montaigne.
Le château Myrat est repris par Monsieur Henri Jean Louis Frédéric Möller (1818- ?), courtier de commerce pour les marchandises, les assurances et conduite des navire, époux d'une demoiselle Capdeville, fille du propriétaire du château Broustet et du château Nairac.
En 1855, le château Mirat est désigné 2ème cru des vins blancs classés de la Gironde.
En 1861, l'épouse d'Henri Möller hérite du château Broustet.
Après le décès d'Henri Möller, probablement en 1864, son épouse prend la direction des deux domaines. La production est alors commercialisée séparément.
Avant 1874, les vins produits par les deux domaines sont vendus sous l'étiquette château Myrat-Broustet et ce jusqu'en 1885 au moins.
En 1886, le château de Mirat est la propriété de Paul Flaugergues. La superficie du domaine est alors de 26 hectares.
En 1898, le domaine devient la propriété de Pierre Martineau.
Après le décès de Pierre Martineau, sa veuve prend la direction du domaine.
En 1937, Max de Pontac (1905-1988), de la famille du créateur de château Haut-Brion, rachète le domaine.
En 1945, le domaine est entièrement replanté et le château rénové.
En 1973, une partie du vignoble est arrachée suite à la mévente des vins. Le vignoble avait alors une superficie de 25 hectares.
En 1976, après plusieurs millésimes improductifs, le comte de Pontac décide de faire arracher la totalité du vignoble.
En 1988, après le décès de Max de Pontac, Jacques et Xavier de Pontac héritent du domaine et décident de replanter le vignoble (les droits de replantation avaient alors une durée maximale de 12 ans). Le vignoble est alors replanté en six semaines.
En 1991, le domaine recommence à produire du vin.
Xavier de Pontac dirige le domaine, il est assisté d'Elisabeth et de Slanie de Pontac-Ricard, filles de Jacques de Pontac et copropriétaires du domaine avec leurs deux frères (Alexandre et Gonzague).

Les vins :
Densité moyenne de plantation : 7000 pieds/ha.
Vendanges manuelles par tries successives.
Elevage de 18 à 22 mois en fût de chêne (33 % neuf).
Aucune production entre 1976 et 1990.
Pas de second vin.
Dernière modification: 11 Juin 2017
Éditeurs: Sylvain Torchet
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