.: ABC du Vin :.
Appellations et Crus classés
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T V W Z
CA CH CL CO CR CU
CRA CRI CRO CRU CRÉ

Criots-Bâtard-Montrachet

Catégorie de l'appellation
Classement Bourgogne Grand cru
Date du classement 13/06/1939
Carte Montrachet Grand Cru
Caractéristiques géographiques
Pays France
Région Bourgogne
Sous-région Côte de Beaune
Commune(s)
  • Côte d'Or :
    Chassagne-Montrachet.

Sol Marnes
Superficie (ha) 1.57
Climat Continental
Couleurs et cépages
Couleur(s) Blanc
Encépagement Chardonnay
Production (hl)
Dégustation
Type de vin Vin gras à la robe dorée avec des reflets verts, présentant des arômes d'acacia, de citron et d'aubépine avec une finale d'une grande longueur en bouche, miellée et toastée. Nécessite au moins 5 ans de garde avant d'être bu.
Température de service
Garde potentielle
Autres informations
Appellation(s) rattachée(s) Chassagne-Montrachet
Appellation(s) de repli(s) Chassagne-Montrachet 1er Cru, Chassagne-Montrachet, Bourgogne, Bourgogne grand ordinaire, Bourgogne Ordinaire
Site internet Site officiel des vins de Bourgogne
Caractéristiques
.: ABC du Vin :.

Présentation :
Plus petit climat grand cru blanc de Bourgogne, ce climat est entièrement situé sur la commune de Chassagne-Montrachet au sud-ouest de Beaune (11 kilomètres).
Il se situe au sud et sous le grand cru Bâtard-Montrachet dont il est séparé par un chemin.
Le vignoble est disposé sur un sol de terre très légère sur socle de calcaire avec des cailloux et une exposition principalement orienté plein sud et vers l'est à une altitude de 240 mètres.
Le nom du climat désigne un sol calcaire et pierreux.

Histoire :
Dès 1252, l'abbaye cistercienne de Maizières mentionne dans ses propriétés le Mont Rachaz, don de Pierre et Arnolet de Puligny, où elle possède des vignes et des terres.
En 1286, Guy Berrier de Chagny fait don de parcelles de vigne En Mont Rachez.
En 1308, Jean de Chassaignes possède les vignes de Montrachet.
En 1365, Jean de Mypont, seigneur de Corberon, est le seigneur de Puligny et possède le Montrachet.
Vers 1388, Philippe II de Bourgogne (1342-1404), dit Philippe le Hardi, après l'assassinat d'un de ses huissiers, confisque les terres et titres de Jean de Mypont et les offrent aux Chartreux de Dijon.
En 1391, maître Jean Perron (1360-1425), licencié es loix, achète aux Chartreux la terre de Jean de Mypont en se faisant passer pour lui.
La Révolution française va provoquer un énorme bouleversement dans la structure du vignoble bourguignon puisqu'en novembre 1789 la totalité des biens possédés par le Clergé, qui était à cette époque le plus gros propriétaire terrien des vignobles bourguignons, sont saisis comme Bien national.
En 1816, André Jullien, dans sa Topographie de tous les vignobles connus ne parle pas de ce climat, seulement des vins dits Montrachet aîné, chevalier Montrachet et bâtard Montrachet.
Le 27 novembre 1879, Chassagne le Haut modifie son nom, par décret, en Chassagne-Montrachet en même temps que la commune voisine de Puligny ajoute le nom du climat de Montrachet à son nom.
Ce n’est qu’au vingtième siècle que le nom de Criots-Bâtard-Montrachet apparaît.
Jusqu'à la fin de la première guerre mondiale le vignoble de Chassagne-Montrachet est planté presque uniquement en cépages rouges (sauf les Ruchottes).
A compter de 1919, Edmond Delagrange commercialise la production de sa parcelle de Criots-Bâtard-Montrachet sous la dénomination Bâtard-Montrachet.
Le 12 mai 1921, le tribunal de Beaune défini les appellations Grand cru des vins produits sur les communes de Chassagne et Puligny-Montrachet (il était alors courant de commercialiser des vins de Meursault sous le nom de Montrachet) et défini les délimitations du climat Montrachet.
Le 13 juin 1939, suite aux propositions de délimitations d’une commission du CNAO de mai 1938 présidée par Louis Ferré, directeur de la station oenologique de Beaune, validée le 16 novembre 1938, l’appellation d’origine contrôlée Criots-Bâtard-Montrachet est obtenue par un décret publié au Journal Officiel du 20 juin 1939 pour les vins blancs respectant les conditions de production du décret du 31 juillet 1937 (publié au Journal Officiel le 11 août 1937) des appellations Bâtard-Montrachet, Chevalier-Montrachet et Montrachet, à savoir : un cépage unique, le Chardonnay, une richesse minimale en sucre des moûts fixée à 212 g/L, un rendement maximal autorisé de 30 hL/ha et un degré alcoolique minimal des vins fixé à 12,5 °.
Le 14 octobre 1943, le décret d’appellation est modifié, les vins produits doivent posséder une richesse minimale en sucre des moûts de 196 g/L et un degré alcoolique minimum de 11,5 °.
Le 26 août 1982 un décret relatif au rendement des appellations d’origine contrôlées porte le rendement de l’appellation Criots-Bâtard-Montrachet à 40 hL/ha.
Le décret du 25 février 1987 ramène la richesse minimale en sucre des moûts à 178 g/L et le titre alcoométrique volumique naturel minimum est fixé à 11,5 %.
En 2008, la superficie de ce grand cru est d’environ 1,60 hectare pour une production moyenne de 75 hectolitres.
En 2009, le rendement visé est porté à 48 hectolitres par hectare.

Les vins :
.: ABC du Vin :.
.: ABC du Vin :.
Criots-Bâtard-Montrachet :
Vin gras à la robe dorée avec des reflets verts, présentant des arômes d'acacia, de citron et d'aubépine avec une finale d'une grande longueur en bouche, miellée et toastée.
Nécessite au moins 5 ans de garde avant d'être bu.
Température de service : 12-14 °C (54-57 °F).
Garde potentielle : 15 à 30 ans.

Accord(s) gourmand(s) avec ce vin sur le site www.101pairing.com.


Synthèse des conditions de production du décret d'appellation :
.: ABC du Vin :.
Criots-Bâtard-Montrachet :
  • Densité minimale de plantation : 9000 pieds à l'hectare.
  • L'irrigation est interdite.
  • Encépagement : Chardonnay.
  • Rendement visé : 48 hL/ha.
  • Rendement butoir : 54 hL/ha.
  • Richesse minimale en sucre des moûts : 187 g/L.
  • Titre alcoométrique volumique naturel minimum : 11,5 %.
  • Enrichissement : Autorisé.
  • Titre alcoométrique volumique total maximum après enrichissement : 14,5 %.
  • Teneur en sucres résiduels : 3 g/L maximum.
  • Élevage au minimum jusqu'au 15 juin de l’année suivant la récolte.
  • Commercialisation possible à partir du 30 juin suivant la récolte.
  • Dernière modification: 27 Janvier 2024
    Éditeurs: Sylvain Torchet
    < Page d'accueil Dictionnaires | Top 10 | A propos | Liens | Connexion ^ Haut de la page
    © 2008 Sylvain Torchet XHTML | CSS Powered by Glossword 1.8.13