Vin doux naturel

France.
Dénomination fiscale réservée à un type de vin de liqueur avec ou sans appellation d'origine protégée.
Le vin doux naturel est taxé comme un vin et non comme un vin de liqueur (taxé comme spiritueux).
La dénomination "vin doux naturel" est réservée aux vins dont la production est traditionnelle et d'usage.
Les conditions de production sont :
Vins vinifiés directement par les producteurs récoltants et provenir exclusivement de leurs vendanges des cépages : muscat, grenache, macabéo ou malvoisie. Toutefois, sont admises les vendanges obtenues sur des parcelles complantées dans la limite de 10 % du nombre total de pieds avec des cépages autres que les quatre désignés précédemment.
Vins obtenus dans la limite d'un rendement de 40 hectolitres de moût à l'hectare (tout dépassement fait perdre à la totalité de la récolte le bénéfice de la dénomination "vin doux naturel").
Etre issu de moût accusant une richesse naturelle initiale en sucre de 252 grammes au minimum par litre.
Obtenus à l'exclusion de tout autre enrichissement par addition d'alcool vinique correspondant en alcool pur à 5 % au minimum du volume des moûts mis en oeuvre et au maximum à la plus faible des deux proportions suivantes : Soit 10 % du volume des moûts mis en oeuvre ; Soit 40 % de la teneur alcoolique volumique totale du produit fini représentée par la somme de la teneur en alcool acquis et l'équivalent de la teneur en alcool en puissance calculée sur la base de 1 % volumique d'alcool pur pour 17,5 grammes de sucre résiduel par litre.
La loi du 15 juillet 1914 définissait les vins doux naturels comme des vins produits avec des cépages spéciaux (grenache, macabeu, malvoisie ou muscat) assez riche pour titrer naturellement 14 °.