.: ABC du Vin :.
Appellations et Crus classés
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Château Romer du Hayot

Catégorie de l'appellation
Classement Cru Classé du Sauternais
Date du classement 18/04/1855 2ème Cru Classé de Sauternes
Carte
Caractéristiques géographiques
Pays France
Région Bordelais
Sous-région Sauternais
Commune(s)
  • Fargues-de-Langon.

Sol Argile, calcaire, graves
Superficie (ha) 11
Climat Océanique
Couleurs et cépages
Couleur(s) Blanc
Encépagement Sémillon, Sauvignon, Muscadelle
Production (hl)
Dégustation
Type de vin
Température de service
Garde potentielle
Autres informations
Appellation(s) rattachée(s) Sauternes
Appellation(s) de repli(s)
Site internet
Caractéristiques
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Présentation :
Propriété de 15 hectares située à proximité du château de Malle et du château de Suduiraut.
Le vignoble de 6,5 hectares (90 % Sémillon, 5 % Muscadelle, 5 % Sémillon) est disposé sur un sol argilo-graveleux sur les communes de Fargues-de-Langon et de Preignac.
L'histoire de ce cru est commune avec celle du château Romer du Hayot. Je n'ai pas trouvé la raison pour laquelle le domaine porte le nom de Château Romer.

Histoire :
L'histoire de ce domaine débute à la fin du 16ème siècle avec Jean de La Roque, baron de Budos, seigneur de Peyrat et de la maison noble de Montallier.
Avant 1610, la maison noble de Montallier est la propriété de Jean de Forquié (?-1618?), notaire, qui possède des vignobles à Preignac.
Quelques années plus tard, le domaine est repris par la famille de Montalier dont la noblesse provenait de la charge de greffier en chef des présentations au Parlement de Guienne à compter de 1607 avec Guillaume de Montalier.
Martial de Montalier, premier jurat de Bordeaux et trésorier général de France épouse le 10 juin 1645, Marguerite Fourquier (ou de Fourquier, ou de Fourques, voir Forquier, l'écriture des noms n'est pas encore fixée à l'époque), elle est peut-être une descendante directe de Jean de Forquié.
Leur fils, Pierre-Jean de Montalier, capitaine général des gardes-côtes devient ensuite le seigneur de Montalier.
Pierre de Montalier, époux de Françoise Dalon depuis 1686 lui succède ensuite.
Le 6 octobre 1772, Pierre-Jean de Montalier (?-1772), chevalier de l'ordre de Saint-Louis, époux d'Elisabeth Clock (?-1778) depuis le 4 juin 1737, propriétaire du château Pomeys en 1763 et seigneur de Montalier décède à Preignac.
Son fils Thomas de Montalier, seigneur de Mahourat, chevau-léger de la garde du Roi et chevalier de Saint-Louis lui succède. Il réside au château jusqu'à la Révolution française.
En 1792, Thomas de Montalier, devenu Thomas Montallier (même de petite noblesse, le De n'était pas des plus recommandables à cette époque), cultivateur, propriétaire à Bourdelles, Fargues, Loubens, Mongauzi, La Réole, Saint-Hilaire de la Noaille et Toulène émigre.
En 1800, sa fille unique Marie-Thérèse-Gabrielle de Montalier (1784-1811) épouse Ferdinand Eugène de Lur-Saluces (1780-1867), baron de Fargues puis comte de Lur-Saluces. Celui-ci va diriger le domaine de Montallier jusqu'en 1833, année de son passage entre les mains d'Auguste de la Myre-Mory (1794-1883) époux depuis le 12 mai 1824 de Louise Alexandrine Jeanne de Lur-Saluces (1801-1852).
En 1846 et 1850, selon Charles Cocks, le domaine porte toujours le nom de Montallier.
En 1855, le château Romer appartenant à Monsieur de la Myre-Mory est désigné 2ème cru des vins blancs classés de la Gironde. Je n'ai pas trouvé la raison pour laquelle le cru change de nom et devient Château Romer.
Après le décès en 1883 d'Auguste de la Myre-Mory, la propriété est partagée entre : Marie de la Myre-Mory, (1825-?), épouse de Ferdinand-Louis de Lur-Saluces (1815-1867) ; Ferdinand René de la Myre-Mory (1826-?), époux de Marie Juliette de La Borie de Saint-Sulpice (1831-*1918) ; Eugénie de la Myre-Mory (1828-1911), épouse de Raoul de Beaurepaire de Louvagny (1828-1900) et Caroline de la Myre-Mory (1832-1927), épouse de Maxime de Vassal-Cadillac (1829-1909). Le domaine garde son entité et c'est le comte Raoul de Beaurepaire de Louvagny qui en assure l'administration.
A la fin du 19ème siècle, la production du domaine est alors essentiellement faite en vin rouge sous le nom de A Montalier (1350 hectolitres), le cru de Romer produisant uniquement en vin blanc liquoreux : 135 hectolitres soit la moitié de ce que produisait le domaine après son classement en 1855 sans doute du à l'effet de la crise du phylloxéra et de l'oïdium.
Entre 1900 et 1908, le domaine est coupé en deux, une partie appartient à la famille de Beaurepaire de Louvagny sous le nom de château de Romer, la seconde à madame Veuve Cadeau-Ramey sous le nom de château Romer-Cadeau-Ramey. La production cumulée de deux domaines atteint à peine les 90 hl.
En 1911, la famille de Beaurepaire de Louvagny vend à Monsieur Roger Farges 5 hectares du domaine. Le reste de la propriété est exploité par Madame Veuve Cadeau-Ramey et Monsieur R. Obissier.
A Compter de ce moment, la propriété restera scindée jusqu'à maintenant.
En 1929, le château Romer de la Myre-Mory appartenant à R. Obissier ne produit plus de vin, la totalité du vignoble ayant été arraché et replanté. A cette époque, un autre domaine du nom de château Romer-Lafon existe et concentre la plus grande partie du château Romer de 1855. Il appartient à Arthur Lafon.
En 1937, Madame du Hayot associée à Monsieur Xavier Dauglade rachète les domaines de R. Obissier et le château Romer-Lafon. Ils fusionnent l'ensemble et crée le château Romer. Le domaine possède alors une superficie de 15 hectares pour un vignoble de 10 hectares.
Au début des années 1970, le château et les chais du domaine sont rasés pour laisser passer l'autoroute des deux mers A61. A compter de cette date, le vin sera vinifié au château Guiteronde du Hayot à Barsac.
En 1977, André du Hayot après le décès de Roger Farges en 1976, reprend en fermage l'exploitation du château Romer appartenant à la famille Farges.
Après le décès en 2001 d'André du Hayot, le fermage a prit fin et Anne Farges a repris l'exploitation du château Romer et les étiquettes sont de nouveau différentes.

Les vins :
Densité moyenne de plantation : 7400 pieds/hectare.
Pas de second vin.
Dernière modification: 11 Juin 2017
Éditeurs: Sylvain Torchet
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