Château Yon-Figeac

Présentation :
Domaine de 25 hectares situé au nord-ouest de Saint-Émilion, à proximité du château Lamarzelle et du château Laroze.
Le vignoble de 24,3 hectares (86 % Merlot, 10 % Cabernet franc, 4 % Petit Verdot), d'un seul tenant, est disposé sur un sol de sable sur un socle d'argile avec crasses de fer au nord se transformant petit à petit en un sol de sables sur graves au sud.
Passé de 21 à 25 hectares lors des différents classements.

Histoire :
Ce domaine est issu du détachement d'une parcelle du château Figeac, entre 1874 (création du château Rebeyrolle qui deviendra ultérieurement le château Grand-Barrail-Lamarzelle-Figeac) et 1881, qui est divisée et devient la propriété de monsieur Saint-Albin-Bonneval, en réalité, Albin Bonneval (?-1897) époux de Louise Roulle (1833-1908) : Yon-Figeac, de Gustave Gurchy (1820-1880) : Clos Yon-Figeac et de Manuaud aîné : Yon (devenu Clos Yon à la fin du 19ème siècle).
Après le décès en 1908 de Louise Roulle, la propriété passe ensuite à Léon Lussiez (1882-?) époux depuis le 27 octobre 1909 de Thérèse Emilie Collet avant 1922, puis à madame Lussiez-Collet (1929) qui reste à la tête du domaine au moins une quarantaine d'années.
En 1955, le domaine intègre le premier classement des crus de Saint-Émilion dans la catégorie premier grand cru classé.
A compter de 1969, la mise en bouteille au domaine devient obligatoire pour l'appellation Saint-Émilion Grand cru et pour les Grands crus classés.
Le domaine passe ensuite à Francis et Jean-Pierre Lussiez, propriétaires en 1982. A cette époque l'encépagement du domaine comprenant 33 % de Merlot, le reste en Cabernet franc et Cabernet-sauvignon est modifié pour atteindre 80 % de Merlot et 20 % de Cabernet franc en 1991 avec une densité moyenne de plantation de 7500 pieds par hectare et des vendanges mécaniques.
En 1985, le domaine est vendu à Bernard Germain (1946-), propriétaire de la société SOGEVI.
Dès 1987, le cuvier est rénové.
En 1999, le chai d'élevage est rénové avec une installation permettant le contrôle de l'humidité et de la température.
En 2005, la propriété est rachetée par Alain Château, propriétaire du groupe Oxalys (emballage, imprimerie) également propriétaire dans la vallée de la Loire de château Belle Rive (Quarts de Chaume), du Château de la Guimonière (Anjou, Cabernet d'Anjou et Coteaux du layon Chaume) et du Château de Varennes (Savennières).
Le vignoble est alors rénové et replanté partiellement (5 hectares), cultivé en agriculture raisonnée et des travaux d'amélioration du drainage des sols sont effectués. Les vinification s'effectuent dans des cuves inox thermorégulées.
L'œnologue conseil du domaine est Denis Dubourdieu.
Le 12 décembre 2006, le domaine ne fait pas partie du classement des grands crus de Saint-Émilion (classement annulé depuis, voir la fiche Saint-Émilion Grand cru classé).
Le 29 octobre 2012, le domaine intègre, après la proposition du 6 septembre 2012 de l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO), le classement officiel des crus de l'AOC Saint-Émilion Grand Cru dans la catégorie : Grand Cru Classé.
Le 8 septembre 2022, le domaine est retenu dans la catégorie Grand cru classé du 7ème classement des crus classés de Saint-Emilion.

Les vins :
Élevage de 12 à 16 mois en fût de chêne (35 à 40% neuf).
Production moyenne annuelle : 800 hl dont 600 hl pour le grand vin.
Le second vin du domaine porte le nom de : Yon Saint-Martin.
Vin obtenu à partir de vignes jeunes n'entrant pas dans le grand vin.
Il existe un autre vin qui selon la propriété est le second vin du domaine, issu d'une sélection parcellaire du vignoble : Les Roches de Yon-Figeac.