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Кагор
Vin
Crimée. Moldavie. Ukraine. Russie.
Nom dérivé de la ville de Cahors et donné à un vin cuit qui était au 19ème siècle et au début du 20ème siècle utilisé comme vin liturgique par l’église orthodoxe russe.
Dès le début du 20ème siècle (1902), le Кагор (Kagor) est défini comme un vin doux à la robe rouge profonde.
Selon une publication du Saint-synode de 1915, le Kagor devait être un vin doux ou sec a la robe sombre issu de raisins uniquement et rouges principalement (blancs autorisés uniquement en complément).
Dès 1928 (Azerbaïdjan) et 1933 (Massandra en Crimée), la production et la commercialisation de Kagor se développe sous la forme d’un vin de liqueur obtenu avec des moûts chauffés à 50-55 °C (pour extraire les matières colorantes et tanniques) avant d’être pressés, filtrés et mutés à l’alcool vinique.
De manière général, les cépages principaux utilisés pour la production du Кагор sont : Cabernet-sauvignon et Sapéravi. D’autres cépages peuvent être utilisés, seuls ou en assemblage : Côt, Graciano (Russie), Kachet (Arménie. Russie), Khendorni (Arménie), Magaracha rubinovyi (Crimée. Russie. Ukraine), Matrassa (Azerbaïdjan. Géorgie. Russie), Merlot, Mourvèdre, Tavkveri (Azerbaïdjan. Russie).
En Russie, la production de Кагор s’effectue par la chauffe des moûts entre 55 et 75 °C avant d’être refroidi à 25 °C et ensemencé par des levures pour démarrer la fermentation alcoolique. Après, le vin obtenu est soit muté à l’alcool soit additionné d’autres vins pour obtenir un vin titrant entre 10 et 16 % avec 16 à 25 g/L de sucres résiduels avec une robe pourpre.
En Ukraine, le Кагор (Kagor) est défini comme un vin muté produit à partir de moûts avec un arrêt de la fermentation par addition d’alcool éthylique possédant un titre alcoométrique compris entre 15 et 17 % avec une teneur en sucres résiduels comprise entre 140 et 200 g/L selon l’accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne ratifié le 16 septembre 2014.
En France, un vin similaire est produit par le château Chambert à Cahors sous le nom de Rogomme.
Nom dérivé de la ville de Cahors et donné à un vin cuit qui était au 19ème siècle et au début du 20ème siècle utilisé comme vin liturgique par l’église orthodoxe russe.
Dès le début du 20ème siècle (1902), le Кагор (Kagor) est défini comme un vin doux à la robe rouge profonde.
Selon une publication du Saint-synode de 1915, le Kagor devait être un vin doux ou sec a la robe sombre issu de raisins uniquement et rouges principalement (blancs autorisés uniquement en complément).
Dès 1928 (Azerbaïdjan) et 1933 (Massandra en Crimée), la production et la commercialisation de Kagor se développe sous la forme d’un vin de liqueur obtenu avec des moûts chauffés à 50-55 °C (pour extraire les matières colorantes et tanniques) avant d’être pressés, filtrés et mutés à l’alcool vinique.
De manière général, les cépages principaux utilisés pour la production du Кагор sont : Cabernet-sauvignon et Sapéravi. D’autres cépages peuvent être utilisés, seuls ou en assemblage : Côt, Graciano (Russie), Kachet (Arménie. Russie), Khendorni (Arménie), Magaracha rubinovyi (Crimée. Russie. Ukraine), Matrassa (Azerbaïdjan. Géorgie. Russie), Merlot, Mourvèdre, Tavkveri (Azerbaïdjan. Russie).
En Russie, la production de Кагор s’effectue par la chauffe des moûts entre 55 et 75 °C avant d’être refroidi à 25 °C et ensemencé par des levures pour démarrer la fermentation alcoolique. Après, le vin obtenu est soit muté à l’alcool soit additionné d’autres vins pour obtenir un vin titrant entre 10 et 16 % avec 16 à 25 g/L de sucres résiduels avec une robe pourpre.
En Ukraine, le Кагор (Kagor) est défini comme un vin muté produit à partir de moûts avec un arrêt de la fermentation par addition d’alcool éthylique possédant un titre alcoométrique compris entre 15 et 17 % avec une teneur en sucres résiduels comprise entre 140 et 200 g/L selon l’accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne ratifié le 16 septembre 2014.
En France, un vin similaire est produit par le château Chambert à Cahors sous le nom de Rogomme.
Synonyme : Kagor
Voir aussi : Rogomme
Dernière modification: 25 Septembre 2016
Éditeurs: Sylvain Torchet
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